Que l’on soit amené à effectuer des trajets courts au quotidien ou de longues routes exceptionnellement, la pression des pneumatiques d’une moto est à contrôler avec soin. Elle garantit la tenue de route du deux-roues, évite la surconsommation de carburant, et n’accroît pas leur usure. Comment bien réaliser cette opération d’entretien courant ?
Quand effectuer la pression des pneus de sa moto ?
Les motos disposent de pneumatiques dotés d’une chambre à air ou non. Dans ce dernier cas, on parle de systèmes dits « tubeless ». Quelles que soient leurs spécificités, la pression des pneus se vérifie tous les 1 000 kilomètres. À défaut, elle peut se faire tous les 15 jours. Ces estimations valent surtout pour une estimation courante. Pour de longs trajets ou la sortie d’hivernage de l’engin, le contrôle est alors systématique. En effet, le stationnement entraîne une perte de pression progressive.
Conseils pour bien contrôler la pression des pneus
Tout comme pour une opération d’entretien auto similaire, la vérification et l’ajustement de la pression se font de préférence à froid. Cela signifie qu’il faut avoir parcouru moins de trois kilomètres.
En cas de doute, il suffit de réaliser un contrôle direct sur le caoutchouc. Pour cela, on pose la main afin de constater la chaleur du pneu. Si cette dernière est inférieure à sa température corporelle, le pneu est alors considéré comme froid.
Selon le modèle et les spécificités techniques de sa moto, la pression d’un pneu idéale diffère. Les préconisations du constructeur doivent être respectées. Il faut également consulter la pression maximale admise, sur le flanc du pneu. Les indications peuvent être exprimées en grammes, en bars ou en PSI.
À titre indicatif, un bar équivaut à 14,5 PSI. De plus, il convient de prendre en compte le type de pneumatique, comme un modèle sport, mixte ou tout-terrain.
Où et comment bien contrôler la pression de ses pneus de moto ?
Il est toujours possible de réaliser la pression des pneus de moto dans un garage ou une station essence. En cours de route, pour des pneus chauds, il est nécessaire d’ajouter 200 grammes (ou 0,2 bar) aux préconisations précédemment évoquées.
Pour un simple contrôle, l’équipement de moto peut comporter un manomètre portatif. Cela permet de disposer de données fiables sans devoir prendre en compte d’éventuelles variations de précision d’un système à l’autre. Pour le gonflage, on évite l’usage de l’azote, moins performant pour une montée en température correcte des pneus sur la route.